Chante du Alice Nine pour se calmer

Une petite chose de 1mètre 73 marchait d'un pas vif dans l'école. Elle farfouillait partout, ouvrant chaque portes et s'excusant avec un large sourire quand elle dérangeait quelqu'un. Une salle de cour, un couple, le vide. La petite chose ne cherchait rien en particulier. Elle visitait. La chose se calma quand elle se trouva nez à nez avec le foyer. Maintenant qu'elle est à l'arrêt je peux vous la décrire. La chose est un jeune garçon aux cheveux qui partent un peu partout, bruns avec des reflets violet. Il a des yeux marrons qui ont un éclat de sympathie, un sourire sur les lèvres. Un casque de musique encadre son cou et répand une faible musique. Du rock vue le rythme. Il porte aujourd'hui un tee-shirt large avec la tête du shinigami de Death Note en décalter blanc, le tee-shirt étant noir. Dans le dos il est écrit en haut: Death Note. Avec il a un jean noir clair large aussi. Malgré les coloris il n'a pas l'air d'un gothique, il n'a pas de collier satanique ou de bagues croques morts. Il est pas comme son coloc! AHAHAHAH...Bon, reprenons. Il a en guise de bijou que sa gourmette où il est écrit: Koyuki. Tel est son prénom. Koyuki porte aussi autre chose, une guitare qui à l'air d'avoir été collé sur son dos car où qu'il aille il l'a. Il a aussi à la main un ampli, détestant pardessus tout ne pas avoir le meilleur du son de son bijou. Koyuki entra dans la salle et salua les gens qu'ils croisaient. Ils étaient pas beaucoup, d'ailleurs beaucoup ou non il s'en fout. Il posa ses affaires sur un des fauteils rouges et fouina. Il ne resta sur rien sauf quand il vit des mangas en livre service. On pouvait les lires sur place mais pas les emprunters. Hmmm y avait même des Shojo!!! Il adora ça! Koyuki observa les mangas avec une envie évidente. Mais il résista à l'appelle du deuxième tome de Kiss me Kill me. Il venait juste de commencer cette vieille série, il lui était difficile de résister. Un homme ne lit pas de shojo! N'empeche il aimerait bien savoir qui finit avec qui...Il réussit à se détourner et vit Host Club. Mais c'est l'enfer ici ?! Pire que la pomme dans le jardin d'Eden! Pire qu'avoir un gateau au chocolat quand on est au régime!! Il fixa Host Club avec un air de défit farouche avant de prendre le manwha Yureka. Il adore et au moins, ça fait mec!

* pardonnez moi Hikaru, Kaoru, Prince...Je vous lirais en cachette cette nuit *

Oui, oui, il avait bien l'intention de revenir en pleine nuit pour lire secrètement des shojos. Il avait beau avoir promis à son frère de jouer son role de vrai garçon à fond, il lui était impossible de résister. C'est un affront au genre qu'il fait! Et puis, il avait déjà craqué en parlant Cosplay alors un deuxième ratage...Et puis, personne n'en saura rien. Il eu des étoiles dans les yeux et s'installa négligeament dans le fauteil. Il ouvrit le tome 27 de Yureka et se mit à lire.

" QUOI ?! Olyus t'es un sale traitre !!! "

Avant de continuer: rassurez vous, j'invente et ne spoil pas sur ce magnifique manwha XD Bref. Il s'était écrier tellement il était à fond dans son manwha. Koyuke ignora totalement les regards qu'on lui lança et poursuivit sa lecture. Il parla tout seul tout du long et une fois le livre finit il le posa et regarda avec méfiance le mur d'en face.

* hmmmm à ce train là c'est une guerre deux contre deux qu'on aura *

Il se mit à cogiter mais ça faisait mal à la tete et c'était pas drole quand on est seul. Il se demanda si ses coloc étaient fans aussi de Yureka et prit sa guitare comme résignation. Il la brancha, l'ampli aussi. Il joua un peu dans le vide pour se remettre dans le bain et commença à jouer H.A.N.A.B.I. de Alice Nine. Il n'est pas fan du groupe mais cette chanson est sympa. Il fredonnait au début puis il se mit à carrément chanter xD Il a une belle voix aussi c'était pas désagréable, en plus il jouait vraiment bien. Par contre pour les discussions y a mieux comme bande son T_T

" Tsuki to sei wo kurabete saite wa kieru hakanai mono de
tada tada bonyari to, miageteita natsu no yoru "

Rassurez moi, y a quelqu'un qui va le remettre dans le droit chemin hein? Il ne partait pas d'une mauvaise intention mais il se croyait un peu trop tout seul ou chez lui à ce moment là.

- Concentrons-nous, concentrons-nous !

Et non vous ne rêvez pas ! C’est bien Karen, là, plantée devant son mur dans un petit coin de la salle. Penchée en avant, elle avait posé un index sur chacune de ses tempes. Les sourcils froncés, elle semblait concentrée. Mais concentrée sur quoi ? En face d’elle, seul à certainement ne pas la prendre pour une abrutie, restait le mur immobile et d’un blanc à vous en faire tourner la tête. Que s’était-il passé pour que notre petite américaine se retrouve en face de ce mur, si concentrée à faire on ne sait quoi ? C’était pourtant simple. Elle s’était à nouveau perdue. Décidément, jamais elle ne retiendra la leçon. Alors qu’il suffisait de bêtement suivre les panneaux indicateurs, Karen trouvait encore le moyen de se perdre. Et cette fois son périple l’avait menée jusqu’au foyer. Oh, elle avait bien compris qu’elle était perdue, et ce depuis un moment. Et la raison pour laquelle elle semblait si intéressée par les murs était tout aussi simple : elle pensait dur comme fer que les murs étaient magiques et qu’ils donnaient la direction à suivre à qui aurait perdu son chemin et daignerait les regarder. Et tout ça à cause de sa jeune amie si affectueusement nommée Cassis. Si cette dernière avait consenti à s’expliquer plus clairement, rien de tout cela ne serait arrivé. Ne savait-elle donc pas qu’il fallait expliquer les choses clairement à sa petite Prunette ? Alors qu’elle étaient toutes deux perdues avec un certain Yûshû gentiment renommé « Neko-chan » par les soins de la jeune américaine, cette dernière avait compris selon les dires de son amie que les murs du pensionnat étaient magiques. Encore une affirmation farfelue dont Karen à le secret.

Perdue, elle avait décidé de demander son chemin aux murs. Elle c’était donc postée devant un mur blanc du foyer, bien dégagé et était restée à attendre que le mur lui parle. Et elle était plus sérieuse que jamais. Voyant l’inefficacité de sa technique, elle se concentrait à en faire exploser son pauvre cerveau. Autour d’elle, l’atmosphère était tendue car le mur était bien décidé à ne pas aider cette pauvre jeune fille en détresse. Enfermée dans son petit monde, elle parlait toute seule sans ce préoccuper des autres élèves qui l’entourait. On l’entendait dire des choses comme « Je t’en prie majestueux mur blanc ! Aide-moi à retrouver mon chemin ! ». D ‘un ton implorant, elle avait tout tenter. Flatter le mur pour qu’il cède, la politesse et même la colère ce qui n’était pourtant pas le genre de Prunette. Mais elle n’abandonnait toujours pas à la détermination du mur. Pas une seule fois l’idée qu’il ne soit pas vraiment magique lui avait traversé l’esprit. Cette idée avait eu le temps de s’installer dans la tête de Karen et celle-ci voyait maintenant cette absurdité comme une vérité fondamentale. Aussi fondamentale que la gravité sans aucun doute. Et autant vous dire que plus le temps passait, plus elle était concentrée. Elle ne remarquait même pas les exclamations du jeune homme juste à côté d’elle qui s’excitait tout seul sur son manga.

Mais elle ne put s’empêcher de sursauter au son de la guitare. Elle manqua de tomber par terre, brutalement tirée de son petit monde pour être ramenée dans le monde des vivants. Après s’être rattrapée, elle se figea pour écouter attentivement la chanson, n’accordant pour le moment aucun regard au chanteur. Bon sang ce qu’elle n’aimait pas les chansons tout en japonais ! Non pas qu’elle n’aimais pas les écouter. Mais si Karen n’aimait pas une chose, c’était bien de ne pas comprendre ce qu’elle entendait. Et dans les chansons, elle ne comprenait pas le paroles où il arrivait parfois que quelques syllabes soient sectionnées ou bien que les mots ne soient pas dit distinctement. Car ne l’oublions pas, C’est la première fois que Karen mets les pieds au Japon. Aussi son parlé et sa compréhension de la langue n’étaient sont pas forcément très bons. Elle manquait un peu d’expérience. Malgré tout elle se concentra, presque autant qu‘elle l‘avait fait devant ce mur têtu. Les paroles devenaient de plus en plus fortes. La guitare aussi. Se situant juste à côté de l’ampli, elle ne pouvait pas ignorer ce « détail ». Elle commençait à avoir mal aux oreilles et avait un peu peur pour ses pauvres oreilles. Elle se boucha les oreilles à l’aide de ses mains. Elle se tourna vers le musicien pour découvrir un jeune homme apparemment content de briser les tympans de tout les élèves présents. Karen fit un pas en avant pour prévenir ce jeune homme mais s’entrava dans le fil de l’ampli. J’aurais pu vous dire qu’elle c’était rattrapé avec habileté mais ce n’était pas le cas.

Karen s’était lamentablement ramassée par terre, débranchant l’ampli et la guitare par la même occasion . Au moins, on n’entendait plus que le chant. C’était déjà d’un repos pour les oreilles de Prunette qui ressemblait plus à une serpillière étalée devant le fauteuil du chanteur.

La fille la plus bizarre qu'il puisse rencontrer vient se prendre les pieds dans les fils de sa guitare et ampli. Il ne pouvait pas savoir qu'elle parlait aux murs, qu'elle croyait tout et qu'elle était d'une naiveté impressionante. Fort heureusement pour elle car la réaction de Koyuki fut beaucoup plus clémente. Si il aurait sut qu'elle croyait dur comme fer que les murs sont magiques il aurait appeller un hopital psychiatrique! Mais il ne le fit car à ses yeux, c'était juste une maladroite. L'ennui, car Koyuki n'est pas un violent à la base, c'est qu'elle a effleuré la seule chose qui est de la valeur à ses yeux (avec sa carte d'abonnement au fan club de Taira). Koyuki tu peux le frapper, le critiquer mais pas toucher à son bijou, à sa guitare. C'est son bébé! Elle est si fragile! Bon maintenant que le cadre est redonné, je met lecture. Quand la fille se ramassa, les fils ne firent pas que se débrancher. Ils tirèrent vers le sol la guitare. L'instrument tomba sourdement sur le dos de la fille et fit un "biiiing" put attrayant en glissant sur le sol. Fort heureusement elle n'était pas cassé, la fille ayant servit d'amortit. Koyuki n'avait pas eu le temps de la retenir, à fond dans sa musique, la surprise l'avait empecher de réagir à temps. Par contre maintenant il était réveiller et réagissait! Le gamin sauta sur ses pieds et se mit à parler avec une voix incendière. Il ne criait pas cependant mais son ton était dur. C'est bête à dire mais il c'était entrainé à s'énerver sans crier. Etant une fille à la base, sa voix devenait aigue quand il criait. Alors il c'était entrainé et maintenant, même énervé, on dirait un mec.

" Qu'est ce que t'as été foutre dans mes fils ?! Y a pas assez de place dans ce foyer ?!!! T'as faillit péter ma guitare je te signale avec tes conneries !! "

A l'entendre, la fille avait fait exprès de se jetter dans ses fils. D'ailleurs c'était ainsi qu'il voyait la chose. Il était dans son coin, tranquille et elle, elle est venue jusqu'ici pour l'embeter! Y a pas d'autres solutions! Cette fille doit tellement s'ennuyer dans sa vie qu'elle pourrit celle des autres!!! Il la fixa un moment et voyant qu'elle ne bougeait pas, il se calma. Il la trouvait vraiment godiche mais Koyuki n'est pas du genre à en vouloir à vie à quelqu'un. Le seul truc qui en fait une personne mauvaise dans les relations humaines c'est son goût immodéré pour les ragots. Aussi, il tendit sa main à la fille afin de l'aider à se relever.

" T'es vraiment c***e ou t'as pas de chance dans la vie ? "

Sa vulgarité était devenut automatique. Son frère jumeaux lui avait apprit que les hommes étaient vulgaire quand ils s'énervaient. Alors, là encore, elle c'était entrainée et maintenant les gros mots lors des disputes étaient courant. Koyuki soupira, il ne ramassera sa guitare que quand elle sera debout.....un blanc se fit dans son cerveau...Il observa sa guitare et les jambes de la fille. Non, c'est bon, faudrait qu'elle le fasse exprès pour marcher dessus!...reblanc... Il leva sa main comme pour dire stop et lui demanda de patienter, sa voix redevenut normale. Il ramassa sa guitare, la tien contre lui, et retendit sa main.

Ça ne devait pas être son jour de chance. Il était clair que sa bonne étoile devait être en grève. Oh non pas parce qu’elle c’était perdue et qu’elle était ridiculement tombée le même jour. Ça, elle en avait l’habitude. Mais se recevoir une guitare dans le dos et ce faire crier dessus par un autre élève, c’était autre chose. Bon, ce serait mentir que de dire que Karen ne s’était jamais retrouvée dans ce type de situations. Mais c’était déjà plus rare. Après avoir reçu l’instrument qui avait ensuite glisser à côté d’elle, elle se redressa et posa une main sur le bas de son dos. Assise par terre, elle ne fit pas trop attention au jeune musicien. Elle était plus inquiète pour son pauvre dos que pour la guitare. Ça faisait mal un truc pareil ! Surtout que notre jeune américaine n’était pas des plus endurantes. En tout cas, elle fut rapidement rappelée à l’ordre. Au ton du chanteur, on aurait dit que la pauvre jeune fille avait enclenché la fin du monde. Il devait tenir à sa guitare sûrement. Quoi de plus normal pour un musicien que d’avoir de l’attachement pour son instrument ? Il n’empêche qu’elle s’était pris une engueulade. Par réflexe, elle avait fermé les yeux et baisser la tête. Quand ce fut finit, elle s’étonna de ne pas avoir été plus sermonnée que ça. Mais vraiment, elle ne l’avait pas fait exprès. Décidément quelle cruche elle faisait ! S’empêtrer bêtement dans les fils comme ça ! Mais bon il faut se rappeler qu’elle était tombée. Si elle avait voulu le faire exprès elle se serait au moins arrangé pour ne pas tomber. Quoique… Quand le sort s’acharnait sur elle, on ne pouvait pas y faire grand-chose.

Lorsque ce garçon se calma enfin, du moins pour ce qu’en voyait Karen, elle le regarda avec de grands yeux après qu’un grand point d’interrogation soit apparu au-dessus de sa tête. Elle ne comprenait pas tout. Il ne s’était vraiment pas énervé longtemps contre elle. A noter que la jeune fille aux cheveux verts n’avait pas fait un mouvement et semblait ne pas avoir de réaction. C’était en faite le temps qu’il fallait à l’information pour faire le tour de son cerveau. Lorsque qu’elle tilta enfin, une main était tendue vers elle, apparemment pour l’aider à se relever avec une question à laquelle il y avait une réponse toute simple qui poussa Karen à y réfléchir pourtant. Elle savait quelle réponse donner mais fallait-elle qu’elle réponde ? Si elle était conne ou malchanceuse ? Il n’y avait pas trois cent réponses à donner. Karen était certainement les deux en même temps. Mais plutôt que de répondre à cette question, mieux valait l’enterrer et s’excuser. Ce qu’elle allait faire en saisissant la main du jeune homme avant que ce dernier préféra ramasser sa guitare en premier. En y repensant, il était vrai que c’était plus prudent. Ce connaissant, Karen aurait été fichu de l’écraser. Là, elle aurait certainement eu des problèmes. Quand ce grand musicien lui retendit sa main, c’est-à-dire l’instrument enfin en sécurité, la jeune fille la saisit sans hésitation et se releva.

Elle s’inclina légèrement en avant pour s’excuser. C’est bien comme cela qu’on fait au Japon ? Karen l’avait vu dans un bouquin quelconque. Les japonais étaient tellement à cheval sur la politesse… La jeune américaine n’aurait pu se permettre d’être malpolie en plus d’avoir faillit abîmer un objet appartenant à une autre personne :

- Je suis vraiment, vraiment désolée !! C’est que comme le son commençait à me faire mal aux oreilles j’ai voulu te demander de baisser un peu le volume mais quand je me suis approché j’ai vraiment pas fait attention où je marchais et je me suis entravé et la suite… tu la connais. S’il te plaît je suis sincèrement désolée ! Excuse-moi je t’en prie !

Elle avait tout expliquer d’une traite. Sans même un arrête pour respirer. Et pour compenser le manque d’air pendant qu’elle parlait, elle du prendre une grande inspiration à la fin de sa phrase. Elle faillit reprendre encore avec les « excuse-moi » mais avait peur que son interlocuteur la trouve encore plus énervante. Habituellement, elle en sortait un bon paquet après les explications. Elle se redressa juste après pour regarder le musicien avec sa grande paire d’yeux implorants. Les mains liées au niveau de la poitrine, elle ne le lâchait pas du regard. Allait-il accepter ses excuses ou pas ? Karen l’espérait bien. Mais en même temps elle était impuissante. Elle pouvait déjà s’estimer heureuse de ne pas avoir casser la guitare. C’était déjà ça de gagner.